Certains évènements de la vie peuvent fragiliser les individus et provoquer une souffrance, des réactions émotionnelles plus ou moins importantes. La psychothérapie et la psychanalyse sont un travail d’élaboration psychique qui permettent de faire un pas de côté, et d’avoir un espace où l’on analyse ce qu’il se passe, ce qu’on rejoue dans les relations et pourquoi on a du mal à quitter certains schémas.
La non prise en compte de la souffrance vécue par l’enfant, ou, de manière générale l’absence physique ou psychique d’un adulte bienveillant et étayant au cours de l’enfance peuvent être des sources de traumatisme que la psychothérapie analytique peut apaiser.
Cette approche thérapeutique aide les individus à comprendre et à résoudre leurs conflits intérieurs en explorant leur inconscient. Que ce soit en psychothérapie analytique ou en analyse, la thérapie s’adresse aux personnes qui traversent des difficultés ou qui s’interrogent sur leur monde intérieur et leurs relations avec les autres.
Le travail thérapeutique permet de mettre la lumière sur les traumatismes, les symptômes, blocages, émotions douloureuses et schémas répétitifs affectant la vie du patient afin de l’accompagner vers le mieux-être.
D’un point de vue psycho-pathologique, c’est une expérience que le psychisme ne peut pas intégrer, car elle excède les capacités de métabolisation, d’intégration, de celui qui la vit. La personne qui subit un traumatisme ne peut plus penser ni ressentir quoi que ce soit à ce moment-là, comme si l’évènement traumatique avait fait disjoncter le psychisme.
Les traumatismes qui ne sont pas soigner sont extrêmement coûteux sur le plan psychique. Il faut beaucoup d’énergie pour maintenir d’une part dans l’inconscient la souffrance ainsi que les traces mnésiques qui y sont associées et d’autre part la vigilance nécessaire pour éviter de revivre une situation similaire. C’est comme si la personne s’amputait d’une partie d’elle-même et vivait sans cesse dans la peur, sans s’en rendre compte.
Mais il n’est pas nécessaire d’avoir vécu une histoire spectaculairement traumatique pour ressentir une détresse psychique. Des attitudes quotidiennes d’indifférence, des propos dévalorisants et blessants peuvent constituer une maltraitance psychologique tout aussi destructrice. Souvent c’est à l’âge adulte que se révèlent les souffrances endurées silencieusement durant l’enfance.
Troubles du sommeil, dépression, anxiété, stress, phobie, compulsion, mésestime de soi..
Rupture, séparation, maltraitance, isolement, divorce, deuil…
Burn-out, harcèlement, enfants / ado :
Colère, hypersensibilité, abattement, burn-out
Difficultés scolaires, des comportements à risque, des problèmes familiaux ou des difficultés relationnelles…
Diplômée de l’IFAPP (Institut de Formation à la Psychothérapie et à la Psychanalyse) j’ai reçu une formation clinique et théorique continue. Je suis membre de la FNP (Fédération Nationale de Psychanalyse)[1]. J’ai rédigé mon mémoire de psychanalyse sur le lien entre résilience et créativité.
Tout individu peut cultiver cette part de créativité et se souvenir de cette pensée de Georges Pérec : « Parcourir le monde, le sillonner en tous sens, ce ne sera jamais qu’en connaître quelques ares, quelques arpents : minuscules incursions dans des vestiges désincarnés, frissons d’aventure, quêtes improbables figées dans un brouillard doucereux dont quelques détails nous resterons en mémoire (…) Et avec eux, irréductible, immédiat et tangible, le sentiment de la concrétude du monde : quelque chose de clair, de plus proche de nous : le monde, non plus comme un parcours sans cesse à refaire, non pas comme une course sans fin, un défi sans cesse à relever, non pas comme le seul prétexte d’une accumulation désespérante, ni comme illusion d’une conquête, mais comme retrouvaille d’un sens, perception d’une écriture terrestre, d’une géographie dont nous avons oublié que nous sommes les auteurs. »[2]
La créativité désigne alors le sentiment d’exister, elle est liée à la vie de chacun, c’est une créativité personnelle, au sens où l’on parle d’avoir une vie créative ou créatrice ; être créatif, c’est se sentir exister et vivant. La créativité donne une coloration à toute attitude face à la réalité extérieure ; une coloration, des couleurs, et aussi des contrastes, une diversité. « Il s’agit avant tout, pour paraphraser Winnicott d’un mode créatif qui donne à l’individu le sentiment que la vie vaut la peine d’être vécue.
Lorsqu’un psy entreprend un travail avec un patient il ne peut pas avoir de programme préétabli, il s’agit d’une sorte de voyage exploratoire. Faire émerger de ce qui est vécu comme une solitude, une singularité en somme. Chacun est unique, il faut donc, d’une certaine façon, créer une nouvelle thérapie pour chaque patient, c’est toujours une co-création. Il s’agit d’accompagner le sujet dans la recherche d’un déploiement, d’un espace potentiel, une quête de Soi.
La conception de mon travail à vos côtés peut se définir simplement par ce qui me semble fondamental dans le métier de thérapeute : une personne qui, par sa qualité de présence, d’accueil et d’écoute, prend soin de l’âme. Le psychanalyste par son écoute empathique, son authenticité et le non jugement, aidera le patient à mobiliser les forces de croissance psychologique et à développer son potentiel, son courage et sa créativité dans le respect du cadre défini initialement.
On désigne le cadre thérapeutique les conditions permettant une mobilisation du psychisme en toute sécurité. Confidentialité, abstinence, régularité, neutralité, durée et paiement de la séance sont constitutifs du cadre. Ce cadre correspond à la sécurité intérieure qui autorise un développement psychique heureux. Dès le début de la thérapie, le thérapeute doit attirer l’attention de son patient sur ses droits et souligner les points suivants :
Elle est rappelée par le thérapeute lors du premier entretien. Il s’agit là d’un secret professionnel absolu, même vis-à-vis de son propre superviseur (anonymat des patients). Le secret médical est garanti par la Loi. Ce secret permet de se situer dans un « espace transitionnel » différent du champ social habituel.
Elle implique une attitude réservée et sans jugement de la part du thérapeute. Le thérapeute n’a pas pour rôle de trancher ni d’influencer le choix de son patient. Le thérapeute offre un accueil durable et pérenne à son patient qui sera toujours le bienvenu dans cette espace de liberté entouré de limites.
La thérapie est un réel investissement de la part du patient et de son thérapeute. Seule la régularité paye car elle permet de dépasser les résistances au changement. La psychothérapie permet d’aller vers l’épanouissement de ses potentialités et vers une diminution de ses pathologies. Pour ce faire, c’est, un véritable contrat tacite qui vient lier le patient à son thérapeute.
Dès le premier entretien, le thérapeute doit attirer l’attention du type de méthode employé : psychothérapie ou psychanalyse.
Le cadre en psychanalyse inclut la règle du non toucher. La juste distance qui permet cette zone de sécurité tant pour l’analysant que pour l’analyste est nécessaire à la relation. Elle reproduit la loi fondamentale et consiste en l’interdiction de toute relation sociale entre le patient et le thérapeute. Seule la poignée de mains pour se saluer est pratiquée.
Chaque séance dure au minimum 45 minutes sans pouvoir dépasser une heure. Elle se tient idéalement une fois par semaine. Cette fréquence permet de soutenir une dynamique de travail. Nous pouvons décider ensemble d’espacer les séances de deux semaines en fonction de vos disponibilités, de votre budget et de vos attentes.
La mise en place du travail, le nombre de séances correspond à chaque situation particulière. Une séance coûte 50€. Ce montant est à régler en début de séance en espèce de préférence. Les séances de psychothérapie ne sont pas remboursées par la Sécurité sociale. En cas d’indisponibilité, vous devez me prévenir 48h à l’avance. Une séance manquée est due.